Susanna Fritscher, Promenade Blanche / Weisse Reise
Les premières réalisations de l’artiste d’origine autrichienne se développaient à partir d’un travail de peinture sur différents supports (verre, plexiglas, film plastique, support miroitant) ou directement sur le mur. Le blanc, dans toutes ses variations, constitue au départ un parti pris radical auquel l’artiste reste fidèle. Mais ses recherches englobent aujourd’hui la couleur et l’expérimentation d’autres matériaux.
Avec Promenade Blanche / Weisse Reise1 s’affirment non seulement la dimension sonore dont témoignent notamment ses récentes Peintures Vocales, mais aussi l’importance du corps ; non plus seulement celui du visiteur convié à s’immerger dans des installations vaporeuses et quelquefois « bruissantes », invité à les expérimenter physiquement alors que ses repères vacillent mais aussi le corps comme origine des pièces et comme source d’une énergie invisible que l’artiste tend à rendre audible ou à matérialiser.
1. Titre emprunté au film de Werner Schroeter, qualifié par un critique de « tour du monde dans une chambre ».