Une après-midi de performances et de danse
Frac Franche-Comté, Cité des arts, 2 passage des arts, 25000 Besançon
03 81 87 87 40
Performances dans l’exposition Danser sur un volcan Dans le cadre de l’exposition Danser sur un volcan, Le Frac invite l’artiste Micha Laury à activer ses performances.
Alexandre Nadra, Man Walking in a museum
Création pour l’exposition
Le titre de la performance Man Walking in a museum se réfère directement aux titres des performances de Trisha Brown (par exemple, Man walking down the side of a building, 1970) ou de Bruce Nauman (Walking in an Exaggerated Manner Around the Perimeter of a Square, 1968, ou Square Dance, 1967-68 qu’Alexandre Nadra reprend hissé sur des talons hauts). Cette performance est une déambulation dans l’espace muséal : de salle en salle, accompagné du public, le danseur suit une ligne prédéterminée qui l’amène à interagir avec certaines oeuvres évoquant tour à tour la suspension, l’équilibre, la chute, l’effondrement, le contact, le rapprochement.
Né en 1995, Alexandre Nadra vit et travaille à Paris. Il se forme au conservatoire à Nantes (2012) puis à Lyon (2013-2017) et intègre ensuite le Junior Ballet du CNSMD de Lyon. Il travaille depuis avec de nombreux chorégraphes : Ashley Wright, Davy Brun, Pierre Pontvianne, Abou Lagraa, Nasser Martin-Gousset, Jill Crovisier, Joshua Monten, Mavin Khoo… Et plus récemment à Paris, avec les compagnies DK59 et Cassus Circus pour SI’I. Il se concentre aussi sur ses propres créations avec notamment son solo Neolithic Man.
Micha Laury, Mental performances
Chez Micha Laury, l’art est lié au risque, si possible extrême. Sans limite, l’artiste (s’)impose des situations physiques et psychologiques à la limite du supportable. Artiste multi-médium, il reste l’un des pionniers de la performance en Israël dès le milieu des années 60 et en Europe après son arrivée à Paris en 1974. Des performances, dans le sens technique et psychologique du terme.
Entre 1974 et 1977, l’atelier de Micha Laury se réduit à une armoire dans une chambre de bonne parisienne. C’est là qu’il conçoit la série de dessins des Mental performances, acquise par le Frac : perdre l’équilibre du haut d’une échelle de trois mètres, s’allonger et se recouvrir d’une table, se tenir en poirier sur une chaise, échanger avec un autre son souffle d’air vicié… Autant d’actes extrêmes, désespérés, en réaction à des situations de frustration, d’incarcération, de contraintes spatiales, corporelles, intellectuelles et sociales, dont il interroge les possibles porosités.