La Répétition
Sachiko Abe, Marina Abramovic, Francis Alÿs, Claude Closky, Jimmie Durham, Esther Ferrer, Augustin Lesage, Steve McQueen, Bruce Nauman, Roman Opalka, Régis Perray, Magali Sanheira, Alain Séchas, Pierrick Sorin, Jana Sterbak
La répétition fait l’objet d’appréciations contradictoires voire ambivalentes et c’est sans doute la raison pour laquelle elle fascine et passionne autant. Outre les chercheurs en médecine, physique, psychologie, neurologie, elle passionne les philosophes comme les écrivains ou les chorégraphes et naturellement les artistes visuels qui s’en sont emparés avec une «fréquence croissante» depuis le début du XXe siècle.
Dans les oeuvres présentées au sein de cette exposition – produites pour l’occasion ou issues pour la plupart de collections publiques – la répétition se manifeste dans une fréquence quasi mécanique.
Le geste est fastidieux, laborieux, saccadé. et monotone. Il semble souvent inutile, voire absurde… Pour autant, ces oeuvres relèvent autant de la tragédie que du rituel voire du jeu d’enfant, du burlesque que de l’implacable discipline des arts martiaux. Elles sont révélatrices de la façon dont aujourd’hui dans notre société, nous considérons notre propre corps. Elles nous renvoient à notre propre condition. Elles disent enfin beaucoup de la fonction de l’art et du positionnement de l’artiste qui, faisant le choix de cette méthode, oscille entre autodérision, dépassement de soi et distanciation.
La répétition fait l’objet d’appréciations contradictoires voire ambivalentes et c’est sans doute la raison pour laquelle elle fascine et passionne autant. Outre les chercheurs en médecine, physique, psychologie, neurologie, elle passionne les philosophes comme les écrivains ou les chorégraphes et naturellement les artistes visuels qui s’en sont emparés avec une «fréquence croissante» depuis le début du XXe siècle.
Dans les oeuvres présentées au sein de cette exposition – produites pour l’occasion ou issues pour la plupart de collections publiques – la répétition se manifeste dans une fréquence quasi mécanique.
Le geste est fastidieux, laborieux, saccadé. et monotone. Il semble souvent inutile, voire absurde… Pour autant, ces oeuvres relèvent autant de la tragédie que du rituel voire du jeu d’enfant, du burlesque que de l’implacable discipline des arts martiaux. Elles sont révélatrices de la façon dont aujourd’hui dans notre société, nous considérons notre propre corps. Elles nous renvoient à notre propre condition. Elles disent enfin beaucoup de la fonction de l’art et du positionnement de l’artiste qui, faisant le choix de cette méthode, oscille entre autodérision, dépassement de soi et distanciation.
La Répétition