Blog du Pôle des publics
le 26/05/2021 par Clémence - Chargée de communication

Flash Back ! Retour sur les Parcours Artistiques et Culturels avec Laurie, médiatrice au Frac

Les Parcours Culturels s’articulent autour de 5 séances différentes : accueil des classes en visite au frac, intervention des médiateurs du frac dans les écoles, ateliers découvertes, temps de restitution et rencontres en famille !

Pour cette troisième étape de son parcours avec l’école Granvelle, Laurie travaille autour d’une œuvre d’Esther Ferrer, issue de la collection du Frac. Dans cette vidéo, l’artiste explore la question du Temps, à travers l’évolution physique de son visage. « C’est aussi l’occasion d’évoquer la notion de portrait », précise Laurie, qui propose aux enfants de dessiner les contours de leur visage et de superposer quatre photos d’eux, représentant quatre temporalités différentes. « On fait ainsi leur autoportrait dans le temps ».

Puis Laurie propose de mettre en place une camera obscura géante, dans une salle totalement occultée de l’école. A ce moment, les élèves sont plutôt dans la contemplation, l’occasion d’expérimenter un « temps lent », d’observer la lumière et les éléments qui se projettent sur le dispositif.

« Cela permet également de faire le lien avec le medium photographique, utilisé par Esther Ferrer, de parler de la question du temps figé, que représente la photo, et de se familiariser avec l’histoire de la photo et de ses différentes techniques », explique Laurie. Les enfants, autour de l’expérimentation de plusieurs temporalités, questionnent la notion de portrait, de souvenir.

Pour expérimenter ensuite un « temps rapide », Laurie propose un autre atelier avec contrainte : il s’agit de dessiner, à la manière d’Esther Ferrer, les contours de sa main, plusieurs fois. « Là on est face à une action monotone, répétitive, où on subit le temps qui passe ».

Enfin, pour terminer, les enfants tracent des trajectoires avec du scotch et, tels des équilibristes, marchent sur ces trajectoires en se croisant, en essayant de s’éviter. « On fait référence à la fois au travail de Cécile Bart, car ils ont pu découvrir l’exposition Rose Gold et retrouver cette notion de trajectoires dans la première salle de l’exposition, mais aussi à certaines performances d’Esther Ferrer, qui pousse la métaphore plus loin, en faisant le lien entre la trajectoire et le fait de contrôler son chemin, sa destinée, son futur ».

Photos Eric Chatelain, Ville de Besançon